Concert Sarabande – ANNULE

12/03/2023
17h00
Entrée : 12 euros, 8 euros tarifs réduits, gratuit pour les moins de 16 ans / Réservations : 07 82 14 87 94 Concert annulé pour cause d'incapacité d'un des musiciens

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Si par hasard… tu croises le vent, le vent fripon…

Max Boyer, chant
François-Xavier Corsi, basse de viole
Karen Enrech, clavecin

 

 

A Arles au temple (bld des Lices) dimanche 12 mars, dimanche 12 mars 2023 à 18h
A Nîmes, Chez la Laitière (61 rue Pierre Semard) le samedi 11 mars 2023 à 18h

Entrée : 12 euros, 8 euros tarifs réduits, gratuit pour les moins de 16 ans
Réservations : 07 82 14 87 94

 

Un Brassens baroque

Sans nul doute, le meilleur interprète de Brassens est Georges lui-même. Sa voix simple, chaude, humaine et les arrangements minimalistes nous parlent au creux de l’oreille. Pas de fioritures qui pourraient nous détourner du texte. Depuis la disparition du poète on déroge à cette règle essentiellement pour deux raisons . D’abord parce que la plupart des chansons sont dans nos têtes, paroles comme musiques et que par conséquent, à condition qu’ils soient bien faits, les arrangements défendent les textes. D’autre part, le temps a permis de découvrir le merveilleux compositeur qui se cachait derrière ce modeste « croquenote ». La plupart des reprises mettent en avant cette richesse dissimulée derrière la fausse simplicité de la guitare et de la contrebasse, et bien sûr le jazz ne s’est pas fait prier, nombre d’arrangements sont remarquables.
Parmi les caractéristiques du chant baroque on trouve : la priorité au texte, la beauté et la richesse de la ligne mélodique, la beauté du mot, et le soutien d’un « continuo » : un instrument harmonique (clavecin, archiluth, orgue positif ) et une basse de viole. Exactement ce que nous offre Georges Brassens : poésie , lignes mélodiques particulièrement séduisantes, mots ciselés, et son continuo guitare-contrebasse.
Les musiciens baroques Karen Enrech et François Xavier Corsi Dias, sensibles à la grande chanson française, ne pouvaient que se retrouver sur un tel projet et m’aider à réaliser un écrin musical digne des chansons du poète.
Si « La ballade des dames du temps jadis » et « Les amours d’antan » trouvent pertinemment leur place, la « Guerre de 14-18 » provoque un petit anachronisme que Georges n’aurait pas détesté. D’autres chansons comme « La marche nuptiale » ou « La messe au pendu » sont intemporelles et se glissent tout naturellement dans ce programme. Avec « Il n’y a pas d’amour heureux », la chanson, par le sens comme par la forme, particulièrement servie par le clavecin et la basse de viole, prend une puissance toute particulière. Et par un éclairage totalement différent, « Le vent » et « Le vin » nous ramènent à une légèreté que les siècles n’ont pas émoussée. Une place est faite également à quelques pièces du répertoire baroque pour clavecin et viole qui viennent fréquenter les chansons de notre troubadour du XXe siècle. Présentation de Max Boyer

 

Les musiciens

Max Boyer commence tout jeune par des études de violon et d’harmonie au conservatoire de Montpellier, il découvre la musique baroque et étudie la viole de gambe au conservatoire de musique ancienne de Toulouse en 1987.

Parallèlement il fréquente la chanson poétique et, après de nombreux concerts Brassens, il présente depuis quelques années un hommage à Léo Ferré, un concert Gaston Couté, et plus récemment un spectacle poétique « Est-ce ainsi que les Hommes vivent ».Il écrit les arrangements du concert  » Les neiges d’antan  » avec la complicité et l’aide précieuse de Karen Enrech et François- Xavier Corsi Dias.

Karen Enrech, claveciniste, étudie très tôt la musique classique à travers le piano, la contrebasse et l’écriture dans les Conservatoires de Caracas au Vénézuela puis dans les CRR de Montpellier, Rueil-Malmaison et Boulogne- Billancourt ainsi qu’au CNSM de Paris. Au Clavecin, elle profite de l’enseignement de Jacqueline Toussaint et Élisabeth Joyé, puis des conseils de
Pierre Hantaï. Parallèlement à une activité d’enseignante dans les écoles de musique d’Alfortville puis de Agde, elle participe à des multiples ensembles et concerts, soit en récital, soit en petites ou grandes formations. Passionnée de chanson française, elle accepte avec grand plaisir de se joindre à l’aventure proposée par Max Boyer et de rejoindre l’univers de Brassens avec les instruments de l’ère baroque.

Après avoir tambouriné, enfant, sur la batterie de son père musicien de jazz, François-Xavier Corsi Dias commence la musique classique et le violon à l’âge de huit ans . Puis il transforme sa passion en métier . Il joue et enseigne le violon et le violon alto au Conservatoire de Sète et se rapproche de la musique ancienne, Renaissance et Baroque, avec la pratique de la viole de gambe au conservatoire de Montpellier et dans divers ensembles. Bercé par le jazz et les belles chansons de son enfance, cette rencontre entre le grand Georges et la musique baroque est pour lui un très grand plaisir .

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